Dans cette série, nous vous présentons mensuellement les contenus d’une sélection des 36 indicateurs d’évaluation SSREI.
Le Swiss Sustainable Real Estate Index (SSREI) vise à évaluer de manière globale la durabilité du parc immobilier suisse. Tout comme le SNBS (Standard de Construction Durable Suisse), le SSREI s’inspire de la norme SIA 112/1 « Construction durable – Bâtiment ». De plus, le SSREI est reconnu par GRESB, ce qui lui vaut une reconnaissance internationale.
Dans cette série thématique, quelques-uns des 36 indicateurs d’évaluation SSREI issus des domaines de la société, de l’économie et de l’environnement (EES) seront présentés chaque mois. Lorsque cela est possible, un lien sera établi avec les contenus de la newsletter actuelle.
Indicateurs d’évaluation
Tableau : Les 36 indicateurs d’évaluation de l’Indice SSREI dans les domaines de la société, de l’économie et de l’environnement (EES).
Avec l’entrée en vigueur de l’ordonnance révisée sur la libération, depuis le 1er septembre 2024, plus de 30 espèces végétales, appelées néophytes, ne sont plus autorisées. Les néophytes sont des organismes exotiques qui se répandent fortement et sont donc considérés comme des « tueurs de biodiversité ». Parmi les plus répandus en Suisse, on trouve par exemple : le laurier-cerise, le buddleia, le renouée ou le palmier chanvre chinois.
Selon Dora Aebi, présidente du groupe de spécialité pépinières chez Jardin Suisse, dans le Tages-Anzeiger, le secteur a néanmoins pris des mesures préventives et a mis en place des pépinières avec des plantes alternatives. De nombreuses pépinières ont déjà retiré les plantes problématiques du marché. Les plantes déjà en place dans les jardins n’ont pas besoin d’être enlevées.
Pour des informations complémentaires sur les néophytes, nous vous renvoyons à la publication
« Plantes exotiques envahissantes » de la Commission fédérale d’experts pour la sécurité biologique (CFSB).
Nous vous présentons ci-dessous l’indicateur SSREI correspondant :
U8 Biodiversité
Les espaces verts sont associés à des (petits) coûts supplémentaires, mais aussi à des avantages considérables. Ils contribuent positivement au bien-être des résidents ainsi qu’au microclimat.
On évalue dans quelle mesure le potentiel existant – mais sans néophytes – a été exploité.