Dans cette série, nous vous présentons mensuellement les contenus d’une sélection des 36 indicateurs d’évaluation SSREI.

Le Swiss Sustainable Real Estate Index (SSREI) vise à évaluer de manière globale la durabilité du parc immobilier suisse. Tout comme le SNBS (Standard de Construction Durable Suisse), le SSREI s’inspire de la norme SIA 112/1 « Construction durable – Bâtiment ». De plus, le SSREI est reconnu par GRESB, ce qui lui vaut une reconnaissance internationale.

Dans cette série thématique, quelques-uns des 36 indicateurs d’évaluation SSREI issus des domaines de la société, de l’économie et de l’environnement (EES) seront présentés chaque mois. Lorsque cela est possible, un lien sera établi avec les contenus de la newsletter actuelle.

Indicateurs d’évaluation

Tableau : Les 36 indicateurs d’évaluation de l’Indice SSREI dans les domaines de la société, de l’économie et de l’environnement (EES).

Madame Stähler, directrice de l’association ecobau, souligne dans l’article d’aujourd’hui de la rubrique « Une question à… », l’importance des aspects de santé et de bien-être dans le contexte de l’immobilier. Elle mentionne spécifiquement la lumière du jour, la protection contre le bruit, les radiations et les émissions des matériaux.

C’est pourquoi nous souhaitons, dans ce numéro, vous présenter plus en détail les quatre indicateurs SSREI suivants :

G10 Lumière naturelle

La lumière naturelle est favorisée ou entravée par la structure du bâtiment, le plan et l’environnement, c’est pourquoi l’évaluation qualitative se fait sur la base de ces critères. Aucune mesure de la lumière du jour n’est exigée.

G11 Protection contre le bruit

L’exposition au bruit dépend de sources externes et internes. L’exposition et la qualité du bâtiment (fenêtres antibruit et isolation contre les bruits d’impact) sont donc les critères utilisés pour l’évaluation. L’exposition est évaluée de manière automatisée par l’outil d’évaluation de portefeuille SSREI sur la base du numéro EGID (numéro d’identification fédéral des bâtiments). La qualité du bâtiment est déterminée sur la base de l’année de construction ou de rénovation. Cette dernière se base sur la norme SIA 181:1988 « Protection contre le bruit dans le bâtiment », qui a un caractère quasi légal : ainsi, les bâtiments construits à partir de 1991 sont considérés comme bons en termes d’isolation acoustique, compte tenu d’une phase de planification et de construction de trois ans.

G13 Radon

Comme pour l’exposition au bruit, c’est l’exposition et la qualité du bâtiment qui sont prises en compte pour l’évaluation. L’exposition au radon est déterminée automatiquement par l’outil d’évaluation à l’aide des sources de données publiques disponibles. Pour améliorer la qualité des bâtiments, des mesures spécifiques sont proposées, telles que le colmatage des cavités ou une aération suffisante.

U4 Qualité des matériaux du second œuvre

En ce qui concerne la qualité des matériaux, il s’agit en premier lieu de l’amiante et des PCB, qui ont été utilisés de manière généralisée entre 1960 et 1992. L’évaluation se fait donc à nouveau sur la base de l’année de construction ou de rénovation. Si, en outre, il est prouvé que l’on a renoncé à l’utilisation de matériaux nocifs pour l’environnement et la santé – SSREI s’appuie ici sur le catalogue d’ecobau (notamment en ce qui concerne les biocides, le formaldéhyde, les solvants, les matériaux contenant des métaux lourds ou du plomb) – cela a un effet positif sur l’évaluation.