Les experts immobiliers échangent de plus en plus sur la meilleure manière d’intégrer le photovoltaïque dans leurs calculs. Il n’est pas rare qu’il soit complètement laissé de côté dans les estimations immobilières réalisées.
L’estimation immobilière n’a jusqu’ici que très peu tenu compte des petites installations d’une puissance nominale inférieure à 30 kilowatts crête (kWc).
Dans le contexte de la Stratégie énergétique 2050 et de l’évolution technique du photovoltaïque, on peut supposer que chaque installation solaire devra demain faire l’objet d’un remplacement cyclique. Elle rejoint ainsi le système de chauffage et l’enveloppe dans la catégorie des éléments du bâtiment. Le rendement énergétique doit donc être capitalisé comme rendement partiel illimité dans le temps à l’instar de la valeur locative.
Demandons-nous si la présence d’une petite installation solaire influence l’estimation du bien immobilier et quelle méthode permet de déterminer une valeur juste. La difficulté impliquée réside dans la traduction du rendement en francs et dans les différentes durées de vie des composants.