Le rôle du photovoltaïque dans la valeur d’un bien immobilier

Les experts immobiliers échangent de plus en plus sur la meilleure manière d’intégrer le photo­voltaïque dans leurs calculs. Il n’est pas rare qu’il soit complètement laissé de côté dans les estimations immobilières réalisées.

L’estimation immobilière n’a jusqu’ici que très peu tenu compte des petites installations d’une puissance nominale inférieure à 30 kilowatts crête (kWc).

Dans le contexte de la Stratégie énergétique 2050 et de l’évolution technique du photovoltaïque, on peut supposer que chaque installation solaire devra demain faire l’objet d’un remplacement cyclique. Elle rejoint ainsi le système de chauffage et l’enveloppe dans la catégorie des éléments du bâtiment. Le rendement énergétique doit donc être capitalisé comme rendement partiel illimité dans le temps à l’instar de la valeur locative.

Demandons-nous si la présence d’une petite installation solaire influence l’estimation du bien immobilier et quelle méthode permet de déterminer une valeur juste. La difficulté impliquée réside dans la traduction du rendement en francs et dans les différentes durées de vie des composants.

Cliquez ici pour lire l’article paru dans la revue spécialisée « Zoom » de l’Association suisse des estimateurs immobiliers (SIV)

 

Commentaire

Même si le calcul précis du retour sur investissement (ROI) des installations photovoltaïques et donc de l’influence sur la valeur d’un bien immobilier s’avère difficile, il est désormais indéniable que l’orientation durable d’un bien immobilier contribue au maintien, voire à l’augmentation de la valeur d’un bien immobilier. La conscience que l’écologie et l’économie sont étroitement imbriquées se manifeste dans la déclaration « écologie = économie à long terme » ou dans la trilogie société – économie – environnement. Cette notion a également rendu le sujet présentable aux étages du management et constitue aujourd’hui la base de normes telles que le SSREI.

L’objectif du SSREI est parfois de pouvoir démontrer empiriquement cette relation et de donner ainsi des points de repère concrets pour l’évaluation classique des bâtiments.

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